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Le Py-R

Pour fêter l’anniversaire de mon père, nous avons décidé de nous rendre à la nouvelle adresse du Py-R, au 19 de la descente de la halle aux poissons.

 

Ils ont en effet déménagé de leurs précédents locaux pour s’installer à la place du restaurant le 19.

 

Le nouveau cadre est très beau et très sobre. L’ancienne cave repeinte en blanc respire la sérénité. Malheureusement, elle est restée très sonore… On nous a cependant affirmé que les architectes réfléchissaient à la question, afin de pouvoir insonoriser l’endroit.

 

J’avais déjà eu l’occasion de tester par deux fois cette adresse, voici donc mon avis sur la question.

 

J’ai à chaque fois choisi la formule du midi, petit budget oblige. Celle-ci est à 26 euros. Le rapport qualité-prix est quand même réellement à la hauteur. La réservation est conseillée.

 

Attention, les plats sont extrêmement travaillés et comptent de nombreux ingrédients. Amateurs de simplicité s’abstenir. Curieux y courir.

 

Le menu est composé de hors d’œuvres, d’un amuse-bouche, d’une entrée, d’un plat, d’une dessert de mignardises (ne prévoyez donc pas de travailler l’après-midi).

 

Les hors d’œuvres sont toujours à peu près construits sur le même principe :

-      Une verrine

-      Un cigare feuilleté farci

-      Un petit feuilleté généralement garni d’un tartare

-      Une petite surprise

Cette entrée en matière est généralement très enthousiasmante.

 

Cette fois-ci, l’amuse-bouche était un travail autour de la tomate : tomate cœur de bœuf, mousse à la tomate, basilic et croustillant de parmesan… Mmmm je vous entends d’ici.

 

L’entrée était à base de bonite et de lomo, accompagné de cresson, d’une mousse au fenouil et d’une crème à la pistache et au citron confit. Ca vous paraît compliqué ? Ca l’est ! Mais j’ai bien retenu l’alliance bonite-cresson-fenouil-citron confit… Miam

 

Le plat était un dos de merlu accompagné de jambon bellota, d’une crème de céleri, d’asperges, d’épinards et de petits oignons frais, d’un croustillant de nougatine et de cerises pochées. Là encore, toujours un peu compliqué, mais la cuisson sublime du poisson, et son alliance avec les cerises et la crème de céleri nous ont largement convaincus. D’ailleurs, j’en ai oublié de prendre une photo !

 

Le dessert n’était pas en reste : croustillant aux arachides, mousse au praliné, ganache au chocolat au lait et sa glace au chocolat… Rien à dire, c’était parfait.

 

Malgré la complexité des plats qui peut parfois fatiguer les méninges et les papilles, ainsi qu’un poil de sel en trop dans certains cas, le Py-R vaut le détour ! Ne serait-ce que pour la cuisson du poisson, qui est la plus parfaite que j’ai jamais vue.

 

Le chef, Pierre Lambinon, est d’ailleurs pressenti pour être le nouvel étoilé toulousain… Il a fait ses classes chez Ducasse, rien que ça, à seulement 25 ans.

 

Si vous avez l’occasion, testez aussi leur entrée autour de l’œuf mollet, qui est assez bluffante.

 

Et vous, a quel restaurant donneriez vous une petite étoile ?

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